Parts de marché mobile : les statistiques du web de Mars

Comme à chaque début de mois, voici ma petite analyse de l’évolution du marché mobile vu depuis le web par StatCounter et NetMarketShare.

En premier lieu, les chiffres de StatCounter.  Personne ne change de place pour ce troisième mois de l’année. Les courbes évoluent toutefois un petit peu.

Côté Symbian, l’oscillation régulière autour des 31/32% continue depuis de nombreux mois maintenant. Mars affiche une légère remontée de l’OS mobile de Nokia, pourtant mort et enterré au niveau de son développement mais encore très largement diffusé sur d’anciens modèles et quelques uns toujours en vente. 1,29 points de mieux à 31,48% du marché.

iOS et Android jouent toujours au chat et à la souris, leurs courbe c’est retrouvée en milieu de l’année 2011 et depuis ils ne se quittent plus. Leurs évolutions sont même quasiment liées avec des baisses et progressions équivalentes sur les mêmes périodes. En mars, iOS reste un cheveux devant le système de Google à 23,99%, en baisse de 1,5 points. Android est juste après à 23,61% en baisse également de 1,15 points.

RIM avec son BlackBerry est sur le point d’être dépassé par les appareils maison de Samsung, à 6.43% du marché soit 0,33 points de moins qu’en février. Le reste du tableau étant relativement sans intérêt.

Du côté de NetMarketShare, on retrouve globalement la même chose que sur les mois précédents.

iOS caracole toujours en tête du classement, avec 59,87% du marché, en légère baisse de 0,72 points depuis février.

Android est ici loin du niveau d’IOS, même si il est le second OS de ce classement. Là encore en légère baisse de 0,36 points à 18,66% du marché.

JavaME remonte légèrement, ce qui reste un peu surprenant en cette période où les smartphones ont de plus en plus le vent en poupe mais c’est ainsi. Avec 15,10% du marché c’est une augmentation de 0,94 points.

Le reste du tableau est au ras des pâquerettes, Symbian fait ici 2,77%, BlackBerry 2,21%…

J’avoue que je ne comprendrais jamais vraiment ce qui peut expliquer autant d’écart entre ces deux outils statistiques, quoi qu’il en soit cela permet tout de même de dégager une certaine tendance globale.